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Bonjour à tous.tes.x

Je me présente, je suis un.e poète d'Arsonval qui emploiera le pseudo de Sam pour publier mes poèmes sur le Webjournal.
J'en publierai un par semaine environ, j'espère qu'ils vous plairont.
Sur ce, je ne vous dérange pas plus et vous laisse découvrir mon dernier poème :

La souris

 

A

Une

Vile

Grise

Souris !

 

Tes Yeux

 

Je me noie, me perds dans tes yeux,

Vert émeraude, reflétant les cieux,

Parsemés de rubans vert,

Tâchant le ciel pour quelques instants.

 

Tes pupilles dilatées,

Consœurs d’une voie lactée,

Qui me fixent passionnément,

Me faisant oublier tous mes enfers.

 

Ces perles envoûtantes,

Qui lisent en moi,

Comme dans un livre ouvert,

Qui savent autant être les plus douces

Que lancer une multitude d’éclairs.

 

Lorsque tes paupières,

Viennent les camoufler 

D’une courte caresse,

La hâte me prends, instantanée

De les revoir, 

Et j’espère, à chaque fois,

Que jamais ce moment ne cesse.

 

Papillons 

 

Volent, volent les papillons,

Comme un vent de fraîcheur sur les corons

Comme un regard capturant mon cœur

Me procurant le courage nécessaire 

Pour surmonter mes peurs,

Pour vaincre la fatigue du labeur.

 

Volent, volent les papillons

S’élevant dans le ciel azur

Parsemé de couleurs des plus gaies

Comme mon jumeau de pique, piqué,

Se libérant de son armure

Avec une vaillance telle celle d’un lion.

 

Volent, volent les papillons

Éparpillés dans mon estomac

Retourné dès lors que la vois,

Ensorcelé par son parfum pour de bon.

Ma reine

 

Oui, je voudrais que tu sois ma reine ce soir,

Comme tous les autres jours

Car ce que je ressens pour toi,

On appelle ça l’amour.

 

Je voudrais que tu m’enlaces,

Comme tu le fais si bien,

Que tu embrasses 

Mes lèvres 

Comme tu embrasses celles de la perfection,

Divinement et avec passion.

 

En lisant cela, 

Tu prendrais peut-être peur,

Mais sache que mon coeur,

Mes bras et moi seront là pour toi.

 

Je crois aussi aux histoires,

Qui peuvent bien se terminer,

Mais je préfères celles qui durent 

Pour l’éternité.

 

L’espoir envahit mes veines,

Se liant délicieusement,

Avec l’amour pour toi,

Gravé dans mon ADN.

Tel

 

Tel une rose,

Ton parfum ne peut que m’envoûter.

 

Tel une étoile

Tu brilles pour moi dans l’obscurité.

 

Tel un musée,

Tu possèdes énormément de beauté, de qualités,

Qui constituent la parfaite œuvre que tu es.

 

Telle un sort,

Tu me métamorphoses

En une personne meilleure

À chaque jour, à chaque heure.

 

Tel une aiguille et son chas,

Tu arrives à recoudre,

Les cicatrices de mon coeur,

Simplement en étant toi,

La personne qui me procure du bonheur.

 

Billet 

J’ai mon billet,

Pour un monde que je connais,

Mais je ne veux pas y aller,

Non, je ne veux pas partir.

 

Je sais que j’en reviendrais,

J’aurais la chance de revenir,

Mais combien là bas ont pris un ticket

Pour un aller simple

Destination un royaume,

Celui des anges.

 

J’ai dans ma paume,

Un précieux butin,

Serré au creux de mes phalanges,

Protégé dans ma main

Qui m’aide à reporter,

Qui pourrait annuler,

Ce voyage, ô combien non désiré.

 

Je sais, oui je sais

Que l’on peut ressortir de là bas

Plus fort, plus heureux, plus sage,

Mais même cela,

Ne me convainc pas,

De me rendre sur ce rivage.

 

Coups de coeur

 

J'ai eu des coups de coeur trop forts,
Des coups de coeur passagers,
Des coups de coeur qui ont duré,
Des coups de coeur qui durent
Des coups de coeur durs,
Des coups de coeur douloureux,
Et d'autres amoureux.
Des coups de coeur inconnus,
Et certains que je n'ai jamais eu.

 

Sam'

 

Fouad

 

Elle s'appelait Fouad,

Adolescente, jeune femme aimée
Non, cette jupe et son identité
N'étaient pas des mascarades.

On lui a empêché,
De goûter aux plaisirs de la vie,
D'être qui elle est, par pur égoïsme.

J'ai demandé, conjuré à la Lune meurtrie
Par cette mort vers laquelle on a poussé
Cette jeune femme plein de charisme,
Que les anges prennent soin de cette pure beauté.

Nombres de ses camarades,
Lui ont rendu hommage,
Ces adolescents, à l'âge des "brimades"
Sont bien plus sages,
Que ces adultes irrespectueux,
De ses pronoms, de sa mémoire.

Une vague m'atteint ce soir,
Une vague de tristesse, de haine,
De fatigue, de révolte certaine,
Contre des gens qui ne respectent pas,
Qu'une personne puisse être née
Dans le mauvais corps, mais qui sont
Humains, comme vous, comme moi.

Ne pas aimer, c'est une chose,
Mais ne pas respecter,
Trahir une valeur aussi sacrée,
C'est pour moi un abominable péché.

Les gens sont qui ils sont,
Il n'y a pas à remettre en question,
À réfuter, ni à dire non
À cette véritable affirmation.

 

Corps

 

Un désir d'être un sculpteur,
Qui sculpte sa statue, ses proportions,
Qui pourrait se modifier à n'importe quelle heure,
Peut se manifester dans nos imaginations.

Ajouter ce qui manque, retirer le trop,
Afin d'atteindre le souhait de notre libido.

Vouloir être le miroir du parfait,
Peut parfois si bien tromper,
Que le sulfureux danger,
Peut vous désirer comme met.

Ne vous pensez défait, n'ayez peur,
Il est possible d'être ce sculpteur,
Avec de l'aide, celle de la force des bras,
Celle de la motivation ou de la confiance en soi.

Cependant toutes les formes
De n'importe quel être
Sont uniquement magnifiques,
Toutes conformes.

Montagnes russes

 

L'amour est comparable à des montagnes russes,
Parfois nous sommes plus hauts que la joie,
Parfois plus bas,
Que les pires douleurs qu'on ai jamais ressenti.

Juste une notification, une étreinte, un sourire,
Un compliment, un tendre baiser, un éclat de rire,
Peuvent étouffer les émotions négatives,
Qui nous tiraillent à chaque rive.

Nous ne sommes jamais au plus haut,
Même lorsque nous atteignons le bonheur,
Lorsque notre vie est emplie de chaleur,
Et de douceur,
C'est pour cela,
Qu'il ne faut pas abandonner,
À la moindre difficulté,
Il faut tout faire,
Pour lutter,
Et ne jamais taire,
Des angoisses potentielles
Qui peuvent nous tirer vers le bas,
Plus vite que prévu

Nuages Nocturnes

Des nuages couleur mélancolie,

Valsent dans le ciel,

En semant leurs larmes

Nommées la pluie.

 

Zeus doit ce soir être contrarié,

Car ils expriment leur colère,

Et illuminent ce début de nuitée,

Avec leurs chevaleresques éclairs

Et nous grondent avec la voix grave

D’un puissant tonnerre.

 

Bientôt, la nuit

Les masquera et arrivera,

Pour certains, elle amènera

De la tristesse, de la terreur

Ou bien encore de l’ennui.

 

En revanche pour d’autres,

Son cœur offrira,

Du réconfort, de la chaleur

Des rêves, du bonheur,

Et de l’euphorie.

 

Elle pourra également,

Donner le plus généreusement,

Des mots, de l’inspiration

Du souffle, de la respiration.

Redonner à des cœurs brisés

De folles pulsations.

 

 

                          Montagne sombre

 

Tout le monde possède sa montagne sombre

À gravir, parfois en étant éclairé,

Parfois dans la plus immense pénombre.

 

Un amas, un satané tas,

Un amont, une perdition.

 

Attention aux mirages,

Lors de ces périlleux voyages,

Des collines dans le brouillard,

Se révélant montagnes tôt ou tard.

 

Un cumul,

Sur lequel il est fréquemment,

Non aisément, difficilement

Possible de prendre du recul.

 

Une montagne peut en cacher une autre,

Sur lesquelles on se vautre,

Mais je voudrais vous informer,

Qu'il est possible de se relever.

 

Automne

 

Il est venu, comme chaque année,
Semer ses caractères marqués
Sur les paysages colorés.

Est arrivé avec les bruits berçants des bois,
Du concert des arbres, aussi venté qu'il soit,
Au sol dissimulé craquant sous mes pas.

A amené les nuances valsant lentement,
Du rouge, au vert, au jaune,
Agréablement, intensément, inlassablement.

Ces teintes qui alternent,
Sont certes des couleurs ternes,
Mais des couleurs sombres ? Balivernes !

Les feuilles des arbres viennent déposer
Une délicate caresse sur mon cou, le chatouiller
Comme la plume légère sur le papier.

Les majestueux emblèmes de cette terre
S'élèvent haut dans les airs,
Laissant tomber leurs fruits que leurs membres accueillaient naguère.

Les châtaignes défendues par leurs preux chevaliers
Armés de piques aiguisées
Se trouvent, pour la plupart, à nos pieds.

Des champignons ont pris la place,
Des blés jadis à la surface
De ces champs d'herbe grasse.

Des coulemelles, des cèpes
Dansent le bolero à tue-tête,
Et fleurissent tout en comptant fleurette.

 

Sam'

 

Jeunesse abandonnée

 

Jeunesse abandonnée,
Une jeunesse bafouée,
Que l'on enferme dans des cages
Faites de violence, de mirages
De rabaissement, de "tu finiras au chômage"
Et dont les clés,
Nécessaires afin de se libérer
De finalement vivre
Se voient refusées.

Alors certaines sont crées
Bricolées, rafistolées
Les moyens de survie
À ce manque sont divers
La drogue, le shit, l'héroïne
Et d'autres comme la cocaïne
Pour s'envoler loin de ce pénible enfer,
Pour enfin, oui je dis enfin
Pendant quelques instants se sentir bien
Avoir une belle vision,
Une douce impression
De bonheur.

L'alcool, pour tenter de réchauffer
Lorsqu'un froid plus piquant,
Plus douloureux que celui de l'hiver
Vient frapper en pleine tête.

La violence,
Ô amère fragance
Lorsqu'aucun mot ne peut sortir,
Lorsqu'on nous a pas appris
À s'exprimer,
Elle est un recours pour se faire entendre, comme les cris.

Et bien d'autres moyens nécessaires
Lorsque rien ni personne n'aide
Dans cette fameuse quête.

Miroir

-

Mes cheveux lâchés virevoltant au vent

Je me regarde dans le miroir

Et me vois petite, appelant joyeusement ma maman

Pour lui montrer fièrement

Ma première queue de cheval faite en toute autonomie

 

Puis je me vois un peu plus grande,

Chantant avec ma brosse à dent

Une de mes anciennes chansons du moment

 

Quand soudain, une douleur dans ma tête apparaît

Je m’empresse d’éteindre le sèche cheveux

Et remarque une petite lueur dans mes yeux

Un sourire rêveur sur ma bouche est scotché

J’ai encore une fois face à ce verre brillant rêvassé

-

Sam’

Perles

 

Des perles de verre coulent de ses yeux,
Elles tranchent ses dires, son inspiration,
Les voir glisser le long de sa gorge
Pour moi est une abomination.

Elle sanglotte entre mes bras,
Mon épaule s'ouvre et devient un torrent,
Brisant mon coeur, me devastant,
Ses pleurs troublent le douloureux silence
Qui régnait là,

Et polissant la rugueuse athmosphère
De notre environnement, une sphère.
Je prends sa main, nos doigts se triturent,
Je dépose une chaste baiser sur sa tempe,
Pour essayer d'apaiser ces sombres pensées qui la torturent,
Je sens son coeur lutter contre le mien,
Cette perle, qui rayonnera encore plus demain.

Poésie

 

Qu'il pleuve, qu'il fasse beau
Bref, peu importe la météo
N'importe où, je pense, et j'ai des émotions qui parfois sont de trop

Alors je prends un crayon et du papier
Et j'écris, je me laisse aller
Comme si le temps se mettait sur pause
Lorsque je marque quelque chose
Je construit une bulle avec des mots

Lentement, même si ceux-ci ne sont pas beaux,
Ils font partie de moi, ils y sont profondément ancrés,
Ils m'aident à avancer,
À sourire, à pleurer, à évacuer

Avec la musique dans mes écouteurs,
Ils sont de parfaits alliés.
Me priver d'eux serait détruire une partie de mon bonheur.
Ils m'ont plusieurs fois sauvés,
En m'apportant le nécéssaire pour respirer
Complétant parfaitement l'aide que des personnes très précieuses m'ont apportés.

Aux moments où l'inspiration vient me rendre visite
Guidés par mon appel à l'aide contre certains parasites
Par ma joie, par mes sentiments
Que j'essaie parfois de cacher fermement,
Je mets tout ce qui me passe par la tête,
La poésie, c'est mon refuge, ma cachette

-

Sam'

Route


Prenez à gauche,
Sur la départementale des câlins
Puis après 30 kilomètres,
Prenez à droite sur la nationale de la tendresse
Sur 40 kilomètres,
Prenez l'autoroute de l'honnêteté
Sortez à la sortie de la confiance
Ne la ratez pas
Elle ne se gagne pas deux fois
Attention aux radars
Mais non plus, n'arrivez pas en retard
Adaptez votre vitesse
Et prenez la route de la simplicité
Ça y est, au bonheur, vous y êtes arrivé

  Ville

Les mains dans les poches, je déambule pensivement
Dans les rues de la ville qui s'éveille doucement,
Observer la nuit qui se couche, lentement,
Sourire nostalgiquement à l'odeur des croissants frais,
Prendre le métro, encore perdu/e dans mes pensées,
Regarder les couples aux balcons s'embrasser,
Juste errer en profitant.

Amour

Un homme avec une femme,

Une femme avec une femme,

Un homme avec un homme.

 

Toutes ces phrases sont normales,

Je ne vois pas ce que certains trouvent de « sale »

Dans l’amour, le bonheur en somme.

 

Je vais vous énoncer une vérité universelle,

Peu m’importe si vous la trouvez belle,

Amour ne rime pas avec genre.

 

L’amour se fait avec le cœur,

Avec les sentiments, avec son bonheur.

 

Si vous n’agréez pas à mes propos,

Si vous n’êtes pas d’accord

Chacun son avis, on est pas tous nés sur le même accord.

 

Mais laissez l’amour se propager,

S’étendre, s’abreuver,

Dans tous les coeur, n’importe lesquels,

Arrêtez de le critiquer.

 

Cage

 

Depuis quelque temps, je suis enfermé(e).

Dans une cage, emprisonné(e).

Les parois de celle-ci sont constituées de sourires angéliques,

De fossettes, de rires, d’adorables mimiques,

Et de pleins d’autres attentions me faisant à chaque fois plus craquer.

La solide serrure est faite de timidité,

Le courage en est la clé,

Mais je ne parvient pas à la trouver.

Volontairement ou pas, je ne le sais.

J’ai juste égoïstement peur de me faire rejeter.

-

Sam‘

30 ans.

30 ans, que ce mur est tombé
30 ans, que les enlaçades et les larmes de joie
Ont envahi les deux côtés de ce mur, et le monde entier
30 ans, que le poids de ce mur s'est effondré, envolé
30 ans après, les élèves d'Arsonval
Ont reproduit cet événement historique, triomphal, monumental,
Ils ont fait s'écrouler des cartons,
En souvenir de ce moment le liberté, de l'ouverture d'une prison.

-

Sam'

 

         A

 


Il est elle, elle est lui.
Ils se confondent jusqu'à tard dans la nuit,
L'astre du jour se chargera de les réveiller,

Car ils dorment paisiblement, tout en beauté .

L'astre de leur amour, lui, n'arrive jamais à dormir,
Parfois à somnoler, mais juste le temps d'un soupir.

Ils viennent souvent lui rendre visite, dans n'importe quelle galaxie,
Dans n'importe quel ciel.
Mais il ne s'en lasse pas, au contraire, leur histoire est si belle.


Lune


Comme d'habitude j'ai rendez vous
Avec la jumelle du soleil, la reine de la nuit
Je n'ai pas mis mes plus beaux habits,
Elle m'accepte comme je suis.

Elle m'a bercé, elle m'éclaire
Elle m'écoute quand trop de problèmes me serrent
Elle porte avec la nuit,
Conseil pour vivre ma vie

Lorsqu'elles se disputent
La lune stoppe ses visites nocturnes,
Peut être pour se confier à Vénus ou Saturne,
Mais elle revient toujours,
Faute à l'amour.


Sam

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