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     CRITIQUES CINE

REALISEES PAR LES CAV

Dans le cadre de l'option cinéma du lycée, les élèves de 1ères critiquent chaque trimestre des films qu'ils ont vu au cinéma REX... Nous vous proposons de découvrir quelques-unes de leurs récentes critiques...

Le Traître est à ce jour l'un des meilleurs films sur la

mafia sicilienne depuis Le Parrain 

Le réalisateur du film « Le Traître » est Marco Bellochio, connu pour ces films tels
que Les Poings dans les Poches (1965), La Belle Endormie (2012), Le Diable au
Corps (1986), ou encore Vincere (2009). Il a réalisé 26 films, et 6 de ses meilleurs
films, selon les avis des spectateurs (selon Allociné) : Le Traître, Les Poings dans les
Poches, Fais de Beaux Rêves, Le Sourire de ma Mère, Le Prince de Hombourg ainsi
que la Marche Triomphale.


Ce film s'inscrit dans la lignée des nombreux drames que Bellochio a réalisé, des
films criminels ou tout simplement des films sur la mafia en général, où l'on va suivre
le parcours d'une grande figure du crime, mais qui va finalement décider de se
repentir car il y a des moyens de pression montés contre lui (comme exemple, je
prendrais le film American Gangster, réalisé par Ridley Scott en 2007).


Le film raconte l'histoire vraie de Tommaso Buscetta, contraint de retourner en Italie,
son pays natal, où il collaborera avec le juge Falcone. Ce film est donc à la fois un
drame, un film criminel et à la fois un biopic, dans la catégorie Art et Essai.


Concernant les choix de réalisation, je les trouve bons et judicieux, pour commencer,
la photographie : je la trouve très belle et soignée, le film insiste sur les couleurs
chaudes (par exemple, pendant les scènes d'action ou de violence) et sur les couleurs
froides (où pendant la première nuit de son retour en Italie, Buscetta rêve qu'il est en
train de mourir et la couleur principale de cette scène est le bleu, ce qui la rend encore
plus pesante et angoissante).


On a ensuite la musique et les bruitages : la première scène du film montre la famille
de Buscetta avec une musique qui nous fait comprendre de quel milieu et de quelle
origine il est, et les bruitages car on aura souvent une atmosphère pesante, surtout
pendant les scènes de procès, où l'on entend les cris des accusés. On aura aussi souvent
beaucoup de plans à hauteur d'épaule (notamment dans les scènes où Buscetta rentre
dans le tribunal), ou encore des plans d'ensemble, pour montrer les gens autour de lui.
Ensuite, dans la construction du scénario, nous avons quelque chose d'intéressant, et
ce, dès le début du film : la première scène du film s'ouvre sur Buscetta et sa famille
dans une ambiance festive dans une villa au bord de la mer, mais ce qui nous annonce
les prochaines tournures que le film va prendre sont de un, la discussion que Buscetta
a avec sa femme où il lui parle à l'oreille pour lui annoncer qu'il quitte l'Italie pour le
Brésil et qu'il ne compte pas emmener ses enfants, et quelques minutes plus tard, on
retrouve son fils d'une vingtaine d'années, à genoux sur la plage en train de pleurer,
son père lui parle sur un ton ferme et autoritaire, le prend par le bras, le gifle en lui
demandant de cesser, et vont ensuite faire une photo, sa famille et ses amis. En
seulement quelques minutes, la situation est déjà clairement établie : sa volonté de

quitter le pays et sa relation quelque peu tendue avec son fils. Le film se termine sur
la mort du juge Falcone, assassiné par des membres de la mafia (Cosa Nostra, comme
ils l'appellent), et Buscetta apprenant ça, décide de venger le juge avec qui il a
collaboré et de tuer les auteurs de ces crimes, le film se termine sur des lignes de texte
sur des images d'archive, nous disant ce qu'il s'est passé par la suite (comme le fait
que Buscetta soit mort en 2000). La fin du film est donc fermée.

Pour savoir dans quel type de genre le film s'inscrit, il faut tout d'abord voir ce qu'il
raconte : il relate des éléments tirés de la réalité, on peut donc suggérer que c'est un
biopic mais pas seulement. Il raconte aussi l'histoire de faits criminels et dramatiques,
on peut donc dire qu'il s'agit d'un drame, ainsi que d'un film criminel (ou thriller).
Pour parler des acteurs, deux rôles me sont restés en tête : celui de Tommaso
Buscetta, interprété par un grand Pierfranceso Favino (à la fois droit, juste, qui ne
montre aucune peur, car il n'a pas peur de mourir, il craint seulement l'insécurité), et
celui de Salvatore Contorno interprété par Luigi Lo Cascio, deux interprétations qui
mériteraient selon moi d'être récompensées.

 

 

    Photographie de Buscetta et de sa famille (provenant du film)

Buscetta (en costume blanc au centre) avec sa famille et son entourage (le fils que l'on
voit sur la plage au début porte une chemise grise rayée), ainsi que le vrai « traître »,
l'homme qui tuera par la suite les enfants de Buscetta, l'homme portant des lunettes
rondes qui a ses mains sur les épaules de Buscetta, Pippo Calo (interprété par Fabrizio
Ferracane). Cette photographie est intéressante car elle sera par la suite utile pour la suite du récit.

Sources : http://shangols.canalblog.com/archives/2019/09/25/37662143.html

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Le charme à la Antoine Russbach ou Ceux qui travaillent

Pour commencer, ce film m’a vraiment plu, car on peut se mettre à la place du personnage principal, Frank, un gérant de fret maritime. Il perd son travail à la suite d’un acte qu’il a commit,c’est à dire prendre la décision de jeter un immigrant à la mer, qui s’était caché dans une des fret,pour ne pas perdre d’argent. Frank consacrait sa vie au travail, alors dès la perte de son travail, on peut voir qu’il est fortement toucher par cela, et se remet en cause, ce qu’il ne fait très rarement, car c’est un personnage qui ne montre pas souvent ses sentiments, voir désagréable, sûrement à cause de l’enfance difficile qu’il a eu, comme il l’explique dans une scène qui m’a fortement marquer, ou lui et toute sa famille sont installés à table, et en profite pour raconter une histoire, où on peut donc découvrir qu’il a commencé dans un milieu pauvre. Mais comme le titre l’indique « Ceux qui travaillent », il a donc travailler durement pour en arriver où il en est. Le réalisateur a choisi de se recentrer beaucoup plus sur Frank que les autres, pour montrer que son travail était tout pour lui,beaucoup de plans rapprochés et moyens qui durent 20 à 30 secondes sont mis en place pour montrer que tout ça l’affecte. L’atmosphère est monotone, tout comme Frank, sans musiques, avec beaucoup de plans ou Frank regarde dans le vide, on peut voir qu’il est dans ses pensées, qu’il pense à la décision qu’il a prise. Beaucoup de gens veulent le recruter, mais pour faire le « sale boulot », à cause de sa réputation, comme le dit un des actionnaires « Il l’y a que toi pour faire ça ».

 


Le réalisateur Antoine Russbach, d’origines Suisse et Sud-Africaines, est un réalisateur peu connu,
qui réalisa 1 long métrage en 2016. Il vit à Genève jusqu’à ses 20 ans, puis suit ses études en
Belgique à l’Institut des Arts de Diffusion de Loubain la Neuve. Ceux qui travaillent est un film
qui ne ressemble aucunement à son film « Avant terme », car il raconte l’histoire d’un homme qui
va mourir, et dois réaliser un film avant.


Ce film s’inscrit dans le genre dramatique car pour moi il n’y a rien de joyeux à part tout le
passage où il en mène sa fille au port et au magasin pour voir où atterrissent les produits amenés par
ses frets. Dans ce passage, on peut voir que Frank se rapproche de plus en plus de sa fille, beaucoup
de gros plans sur Frank, où il sourit enfin, ou plusieurs plans moyens où il est avec sa fille. Le
réalisateur a donc même dans un film dramatique réussi à introduire des éléments joyeux. Mais ce
long-métrage ne ressemble pas aux autres films dramatiques que j’ai vu. Dans les films dramatiques
que j’ai pu voir il y avait souvent des morts ou une maladie qui rongeait le protagoniste, et la, c’est
la perte d’un travail. Mais il est quand même dramatique car le travail, est pire que la mort ou la
maladie pour Frank, vu que c’est toute sa vie, et le réalisateur, grâce aux plans (décrits ci dessus) et
l’acteur Olivier Gourmet qui joue Frank, ont bien réussi à nous le montrer. Frank est un personnage
bien défini qui, tout au long du film, change un peu, après la perte de son travail car il remarque
qu’il n’a jamais fait autre chose que travailler.


Donc pour résumer, ce film est pour moi une découverte d’une autre face du genre dramatique, avec
une très bonne mise en scène, et un personnage principal très intéressant. Je recommande ce film.
Sur cette affiche, on peut donc voir Frank qui regarde à travers de la vitre
d’un building. On voit son reflet, donc celui qui à pris la photo a donc voulu
faire passer l’idée que dans ce film, Frank pourra prendre du recul pour voir
qu’est ce qu’est sa vie, ce que le réalisateur a bien traduit.

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